Avant d’être peintre, j’étais un œil : j’ai appris à observer, ressentir, traduire ce qui m’émeut. Peindre est pour moi un retour vers l’intérieur, nourri par toutes mes expériences visuelles – bande dessinée, animation, calligraphie, arts martiaux, peinture traditionnelle.
Mon approche est hybride, entre abstraction et évocation, geste libre et trace maîtrisée. J’aime que la matière parle, que l’émotion surgisse hors explication. Mon travail n’est pas figuratif au sens classique, mais il évoque, invitant l’imaginaire du regardeur. Je ne peins pas pour plaire, mais pour transmettre une vibration. Mes séries émergent comme des réponses à des moments de vie : féminité non standardisée, énergie des corps, identités complexes.
À Kazafactory, j’ai souhaité montrer quatre facettes de mon parcours artistique en présentant les séries Les Déesses, HumanMasks, Les LOLA et Slogans.
Chaque série incarne une exploration différente : de la divinité de l’être, des identités cachées, de la féminité dans sa singularité, aux phrases qui frappent comme des échos.
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Artiste peintre vosgien dont les œuvres captivantes et le style unique attirent l’attention de la presse.
La profondeur émotionnelle et la technique maîtrisée de Kaza impressionnent les journalistes, faisant de lui
une figure incontournable dans le monde de l’art.
Plongez dans son univers artistique et laissez-vous inspirer par ses créations exceptionnelles et les messages profonds qu’elles véhiculent.
Ses tableaux inaugurent la deuxième
exposition de la Petite Boucherie à Toul. Nouveau lieu d’expression artistique contemporain.
Le peintre Lorrain se révèle enfin à
domicile, avec son style varié entre masque figuratifs, formes féminines et art abstrait.
L’aspect technique n’est rien sans l’émotion.
La femme au travers des âges, tel est le thème de l’exposition que présente le peintre Kaza à la chapelle des arts de la suche. Sensualité, émotion et liberté des mouvements sont au rendez-vous.
Kaza travaille dans son atelier, au dernier étage d’une grande maison lumineuse, dans un petit village des vosges.
Son traitement sans complaisance du corps et de l’esprit. Son appétence pour les courbes et la sensualité fondent son travail.
Pour moi, ce qui définit une œuvre d’art, c’est son « humanité ». André Malraux
disait que « l’art est le plus court chemin d’homme à homme ».
Je n’ai pas de définition de l’art
contemporain mais je me méfie de la tendance à une conceptualisation
intellectualisée de l’art. Modes, écoles, églises « la vision correcte de l’instant » me fait peur car pour moi l’art est un travail sur soi et sur l’autre. J’ai envie de partager, de comprendre les émotions de l’artiste, mais la plupart le font.